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La reconnaissance de l’œuvre de Seydou Keïta dans les années 90 ouvre un nouveau chapitre. En levant le voile sur son travail, c’est tout un pan de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest qui se révèle aux yeux de l’Occident.
Autodidacte, Seydou Keïta découvre la photographie à l’âge de 14 ans par l’intermédiaire de son oncle qui lui offre son premier appareil photo, un petit Kodak Brownie. Entre 1948 et 1962, il a reçu dans son atelier placé dans la parcelle familiale à Bamako Coura, des dizaines de milliers d’anonymes venus se faire immortaliser sous leur plus beau jour. En photographiant le tout-Bamako, il a ainsi dessiné le visage d’une Afrique moderne fière de ses racines et de son histoire.
Se déjouant de l’esthétique coloniale et de ses codes ethnocentristes, Seydou Keïta est en effet « l’un des premiers Noirs à photographier des Noirs » rappelle Jean Pigozzi, important collectionneur d’art contemporain africain. Fidèle à une pratique photographique qui tend vers l’objectivité, Keïta pare ainsi ses portraits d’une dimension artistique furieusement intemporelle, se faisant « l’héritier accompli […] de l’émergence d’une photographie africaine » pour reprendre les mots de Yves Aupetitallot, commissaire de l’exposition.
Keïta a ainsi inauguré un nouveau genre : celui de transcender son statut social, d’assumer son indépendance et d’affirmer sa modernité par l’objet photographique. Ses méthodes vont avoir une résonnance forte au Mali mais aussi dans le reste de l’Afrique, influençant une large génération d’artistes locaux et internationaux à l’instar de Hamidou Maiga ou de Philip Kwame Apagya.
Pauline Weber
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Voir le contenu : Le Bamako de Keïta, entre héritage post-colonialiste et appel de la modernité
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Au delà de leurs valeurs esthétiques indéniables, les photographies de Seydou Keïta témoignent des changements profonds d’une société malienne à l’aube de l’indépendance. Inventeur de nouveaux codes à travers le port d’accessoires et la pose de trois quarts, le photographe malien affranchit ses modèles de la représentation ethnographique de l’homme africain.
Voir le contenu : Seydou Keïta, maître portraitiste
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Dans les années 50, trois photographes se disputent la vedette à Bamako : Malick Sidibé, Sakaly et Seydou Keïta. Si les deux premiers sont appréciés respectivement pour leurs photos de surprises-parties et d’identité, Seydou Keïta est lui reconnu pour son...
Voir le contenu : Seydou Keïta : le sens du détail et de la scénographie
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Novateur et fin portraitiste, Seydou Keïta sait anticiper les besoins de ses clients et c’est l’une des raisons de sa grande popularité. Le photographe malien accorde une importance de choix aux accessoires et à la mise en scène de ses modèles.