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Les chroniques sportives du Grand Palais : premiers pas dans le monde du sport

Un cheval et son cavalier sautent un obstacle dans le Nef du Grand Palais
Bnf

Concours hippique au Grand Palais, cavalier et monture non identifiés, 1911

Le Grand Palais vibre cet été au rythme des épreuves d’escrime et de taekwondo des Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais saviez-vous que ce monument emblématique a une histoire sportive qui s'étend sur plus d'un siècle ? Des galas de gymnastique aux concours hippiques, il a tissé une relation unique avec le monde du sport. En cette année olympique, revivons ensemble les exploits des champions et championnes du Grand Palais !

Un départ sur les chapeaux de roue

Maurice Garin (1871-1957), cycliste © GrandPalaisRmn (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Imaginez un instant : nous sommes en 1901, le Grand Palais a été inauguré l'année précédente pour l'Exposition Universelle de Paris et s'apprête à vivre une métamorphose inattendue... Ses portes s'ouvrent pour accueillir une grande fête de gymnastique ! 1000 sportifs sont au rendez-vous. Démonstrations collectives, exercices virtuoses de cheval d’arçons, assauts de boxe et pyramides humaines lient ce temple de l'art au monde du sport. Un gala qui donne le ton pour les décennies à venir !

Le Grand Palais, monument national dédié à l’excellence, conçu pour accueillir les grandes manifestations artistiques de la capitale, sert régulièrement d’écrin à des performances sportives. Écoliers, membres de clubs locaux, soldats et athlètes viennent y présenter leurs prouesses et se voir récompensés. Des rendez-vous annuels, ponctués par les notes de la Marseillaise et les discours des officiels, qui incarnent l'idéal républicain d'une jeunesse forte et patriote.

 

 

Une vitrine impériale de disciplines sportives variées

Un cheval et son cavalier sautent un obstacle dans le Nef du Grand Palais
Bnf

Concours hippique au Grand Palais, cavalier et monture non identifiés, 1911

Le Grand Palais embrasse l'esprit novateur de son époque en ouvrant ses portes aux sports mécaniques. L'automobile, l'aviation et le cyclisme y trouvent une vitrine de choix. En décembre 1903, c’est Maurice Garin, premier vainqueur du Tour de France, qui est félicité par le président Émile Loubet en personne dans le monument iconique.

L'équitation, alliant grâce et performance, trouve également dans la Nef un écrin à sa mesure. Le Concours hippique de Paris devient rapidement un événement incontournable. Près de 40 000 visiteurs se pressent pour admirer 1 500 chevaux présentés. Un spectacle qui transforme le Grand Palais en véritable écurie de luxe pendant trois semaines.

 

 

Un phare de résilience

Quelques années plus tard, l'Histoire vient rappeler sa présence. En 1914, le Grand Palais se métamorphose en hôpital militaire : Plus de 700 lits sont installés. La Nef, autrefois théâtre d'exploits sportifs, se mue en centre de rééducation pour les soldats blessés. Le sport devient alors un outil essentiel pour permettre aux convalescents de retrouver au plus vite leur régiment. Cette vocation se poursuit après le conflit, dans un cadre désormais éducatif.

En mars 1920, débute le premier concours hippique d’après-guerre : cavaliers mutilés, participants civils et militaires s’y retrouvent pour concourir. Les chevaux sont prêtés, les drapeaux en berne, et le public porte le deuil. Mais en dépit des blessures visibles et invisibles, l’énergie et la détermination des participants symbolisent un renouveau prometteur.

En à peine deux décennies, le Grand Palais s'est imposé comme un acteur majeur du paysage sportif parisien, mais ce n'est que le début de l'histoire ! Comment l’exposition Art et Sport des Olympiades de Paris a-t-elle été accueillie en 1924 ? Quels champions ont foulé son sol ? On vous en dit plus la semaine prochaine !

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