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Dans l’exposition, un ensemble d’œuvres composent une « period room » (une salle avec une reconstitution d’ambiance historique) consacrée à la cérémonie du sacre. Zoom sur le portrait de Napoléon par François Gérard.
Le portrait de François Gérard montre l’Empereur vêtu du manteau de velours rouge brodé d’abeilles, de branches de laurier, de chêne et d’olivier, sur une robe de satin blanc ornée d’or et il est coiffé d’une couronne de lauriers. Il représente également les regalia, c’est-à-dire le sceptre avec l’aigle impériale, la main de justice, l’orbe (globe terrestre) surmontée de la croix chrétienne et l’Épée du sacre ornée pour l’occasion des diamants de la Couronne comme le célèbre Régent. Les symboles impériaux (abeilles et lauriers) se trouvent aussi sur le trône de forme originale avec un dossier arrondi.
Le sacre de l’Empereur a lieu le 2 décembre 1804 en la cathédrale Notre Dame de Paris. Il résulte de la volonté de Napoléon de renouer, au-delà de la Révolution de 1789, avec les cérémonies de l’Ancien Régime et de faire référence aux empires romain et carolingien. Napoléon entend ainsi légitimer sa prise progressive du pouvoir en se présentant comme l’héritier logique de nombreux siècles d’Histoire. Face à l’impossibilité de tenir la cérémonie à Rome, où Charlemagne a été sacré en l’an 800, ni dans la cathédrale de Reims, trop associée à la monarchie absolue que la Révolution a abolie, le choix s’est porté sur Notre-Dame. Néanmoins, le caractère religieux passe au second plan.
L’Empereur ne veut pas recevoir sa couronne des mains du pape. Il affirme devoir son pouvoir à son seul peuple. Le pape Pie VII est néanmoins invité car il a signé avec Napoléon le Concordat de 1801, c’est-à-dire un accord sur la religion catholique entre la France et Rome. Après d’épineuses négociations, le pontife accepte de venir. Napoléon se couronne lui-même ainsi que Joséphine. La conception des décors éphémères est confiée aux architectes Fontaine et Percier qui transforment l’édifice gothique en basilique romaine et couvrent la façade extérieure d’un monumental arc de triomphe. Le peintre Isabey créé des costumes dont le luxe de soieries, de velours, de broderies d’or et de plumes évoque clairement l’apparat d’Ancien Régime. La célèbre toile du Sacre par David relate l’évènement en une véritable galerie de portraits des personnalités majeures du nouveau régime. Le tableau figure dans l’exposition sous forme de projection animée, en mettant en avant l’un après l’autre ces invités prestigieux. À droite se tiennent le maréchal Berthier tenant l’orbe sur un coussin et le ministre Talleyrand paré d’un manteau rouge, devenu Grand Chambellan.
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