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Au Grand Palais vous attend une exposition haute en couleur grâce à Kupka ! Zoom sur deux toiles de l'exposition !
L’installation de Kupka en 1906 dans sa nouvelle maison-atelier de Puteaux, où il a pour voisins immédiats les frères Duchamp-Villon (Jacques Villon et Raymond Duchamp-Villon rejoints à l’occasion par Marcel Duchamp), marque un nouveau départ. Cette année-là, Kupka, qui avait cessé de présenter ses oeuvres aux Salons parisiens depuis quatre ans, participe pour la première fois au Salon d’automne, haut lieu des avant-gardes artistiques. Entre 1907 et 1911, l’évolution de l’œuvre de Kupka est fulgurante. Sans abandonner totalement la figuration, il opte pour une forme de représentation fondée sur l’autonomie de la couleur et amorce son évolution vers la transcription du mouvement.
L’Eau (La Baigneuse) de 1906-1909, conçue comme une métaphore de l’espace-temps et de la dissolution de la figure dans la couleur, est un tableau particulièrement significatif de ce virage conceptuel. Le motif de la baigneuse, dépouillé de toute signification mythologique et même de toute charge érotique, est conçu comme un pur signe visuel associant couleur, lumière et mouvement. Libéré de l’horizontalité, le plan d’eau, à la surface duquel jouent les reflets et les cercles laissés dans le sillage du corps flottant, perd également son caractère illusionniste pour devenir métaphore de l’espace temps et de la dissolution de la figure dans la couleur.
Autoportrait symbolique de l’artiste, La Gamme jaune (1907) renvoie une image complexe de son auteur, à la fois solaire, rayonnante et mélancolique.
Cette toile est présentée au Salon d’automne de 1910, sous le titre Gamme jaune. L’artiste indique ici clairement sa problématique: la couleur. Des impressionnistes jusqu’aux Fauves, en passant par les Nabis, la couleur est au centre de leurs préoccupations et innovations. Kupka s’inscrit dans cette lignée mais recherche également la portée symbolique que la couleur peut apporter et l’effet qu’elle produit sur le spectateur. Assis dans un fauteuil, un homme se repose, la tête appuyée sur un oreiller et les yeux clos. Sans doute encore sous l’effet de sa lecture, le personnage retient d’une main le livre sur ses genoux, en sauvegardant du doigt la dernière page lue. Il semble absorbé dans ses rêves. Une gamme presque unique de jaune-orangé le dépeint et envahit toute la toile de format carré en dégageant une atmosphère éloignée du réel. Dans cette incandescence, le visage, au haut front dégarni est subtilement encadré de touches de bleu et de vert suggérant les ombres. Ces tonalités, en contraste avec le jaune dominant, soulignent les cheveux et la barbe et plus particulièrement les paupières baissées, approfondissant encore davantage la cavité des yeux. Dès lors, la vision semble entièrement tournée vers un monde intérieur. Nul doute que la couleur n’est pas seulement utilisée ici à des fins esthétiques mais aussi comme moyen d’expression.
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