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De tous les canards qui fleurissent au cours des années 1890, sur fond de décadence et de symbolisme, La Revue blanche, de sensibilité anarchiste et libertaire ne compte pas son soutien à Toulouse-Lautrec !
La Revue Blanche est fondée à Liège en 1889 par les frères Natanson, qui s'installent ensuite à Paris. Elle devient un lieu de débat et promeut les peintres nabis, les néo-impressionnistes et l'Art nouveau. Humour et esprit de fête, liberté, engagement et créativité, pacifisme, laïcité, mondialisation sont les valeurs qu'elle défend.
En 1893, elle se dote d’un supplément humoristique confié à Tristan Bernard, « Le Chasseur de chevelure ». Chaque numéro est accompagné d’une estampe. Toulouse-Lautrec, qui vient de rencontrer les Natanson, signe alors sa première contribution pour La Revue. Thadée Natanson et le peintre continuent à collaborer avec Nib, qui paraît dans le supplément illustré de La Revue blanche. Lautrec illustre en outre « Les tablettes d’Éloi » de Jules Renard, d’une vignette figurant un renard, et dessine un portrait d’Oscar Wilde pour un article de Paul Adam.
Cependant, la plus célèbre réalisation de Lautrec pour la revue n'est pas une illustration, mais une affiche (ci-contre) : elle représente Misia, la femme de Thadée Natanson, muse et mécène de nombreux musiciens et peintres. Le cadrage tronque l’image et suggère le mouvement ; Misia évolue sur une patinoire et la forme de sa robe allant en s’évasant ainsi que le geste du bras gauche tendu vers l’arrière font deviner son glissement.
La Revue Blanche disparaît en 1903. C’est la fin d’une incroyable aventure littéraire, artistique et politique à laquelle les intellectuels les plus contestataires de l’époque ont contribué.
Profitez de l'exposition Toulouse-Lautrec en nocturne jusque 22h les mercredis, vendredis et samedis pour un meilleur confort de visite !
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