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À l'occasion du 50e anniversaire du premier homme sur la Lune, cette exposition retrace, dans un parcours d'œuvres imaginé par les commissaires, la relation que l’être humain a entretenu et entretient toujours avec la Lune.
Depuis la nuit des temps, L'homme rêve de marcher sur le satellite naturel de la Terre : la Lune.
Ce rêve devient enfin réalité le 20 juillet 1969 avec la mission Apollo 11 de la Nasa: l’américain Neil Armstrong fait le premier pas sur la Lune. Ce fut un moment historique d’une très grande ampleur qui réunit à l’époque les téléspectateurs du monde entier.
Cet évènement est important pour les progrès technologiques qu’il représente. Il est aussi symbolique car il illustre le moment où l’homme dépasse les limites imposées par la nature. Il témoigne également des possibilités infinies que permettent les intelligences réunies au service de la réussite humaine.
50 ans plus tard, alors que l’homme a eu l’opportunité de la visiter 6 fois et de l’étudier, la Lune fascine toujours.
L’exposition nous interroge sur cette attirance :
-pourquoi fascine-t’elle et continue-t’elle à fasciner les hommes ?
-Comment les hommes de différentes époques et de différentes cultures imaginaient le voyage vers la Lune ?
L'exposition t'invite à laisser ton imagination vagabonder parmi de nombreuses œuvres et à comprendre les multiples histoires entre l’Homme et la Lune.
1. Voyage réel : Apollo 11
La mission Apollo est lancée par le président américain John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) en 1961. Elle a pour objectif de poser un engin sur la Lune, d’y faire marcher des hommes pour la première fois et de rapporter des échantillons du sol lunaire.
L’un des enjeux de cette mission est de démontrer la supériorité des États-Unis sur l’URSS dans le domaine spatial.
La mission est devenue un enjeu politique dans le contexte de la guerre froide qui oppose, à l'époque, les deux pays.
Cet instant unique, vu à la télévision par des centaines de millions de personnes à travers le monde, apparaît comme le symbole de l’homme qui repousse ses propres limites. Buzz Aldrin immortalisa le moment en prenant l’une des plus célèbres photographies de la conquête spatiale : un cliché de l’empreinte de pas de Neil Armstrong symbolisant la présence humaine sur la Lune.
Le 21 juillet 1969, la sonde soviétique Luna 15, qui devait également rapporter des échantillons lunaires, s'écrase sur le sol lunaire, témoignant de l’échec des soviétiques face aux Américains dans la course à l'espace.
À l’issue de la mission Apollo 11, le président américain Richard Nixon (1913-1994) décida d’offrir à 135 pays du monde un fragment de Lune fixé sur une planchette vernie avec le drapeau du pays destinataire.
Aujourd’hui, tu peux encore trouver le fragment offert à la France au Palais de la Découverte, à Paris.
2. Voyages imaginaires
Avant le voyage réel, écrivains, artistes, hommes de sciences ont imaginé des voyages vers la Lune et ses explorations.
À partir du 17e siècle, le voyage vers la Lune inspire les écrivains qui s’en servent comme sujet dans leurs récits. La plupart de ces récits s’apparentent à des fictions et sont pour la plupart écrits sous une forme pseudoscientifique. Les auteurs cherchent à faire partager des connaissances astronomiques et défendent leurs théories à travers la littérature.
Une fois sur la Lune, il y découvre un monde utopique habité par des géants qui possèdent une culture totalement différente de celle de Terriens. L’auteur utilise ce récit pour vérifier les thèses scientifiques de l’époque.
Le roman De la terre à la Lune va reprendre la méthode de Francis Godwin pour exposer des faits scientifiques sur la Lune mais en y ajoutant des éléments beaucoup plus rationnels. L’ouvrage est aussi une sorte de recueil de connaissances sur la Lune où divertissement et pédagogie s’entremêlent.
Les trois protagonistes de ce récit ne verront ni d’habitants monstrueux ni de villes étranges. Ils décrivent uniquement ce que nous voyons depuis la Terre, ce qui est connu des cartes et des premières photographies.
Ces différents types de récits permettent aux auteurs de divertir et d’instruire à la fois leurs lecteurs en imaginant toute sorte de stratagème pour arriver sur la Lune.
3. La Lune observée
À L'ŒIL NU
L’homme observait la Lune directement à l’œil nu, avant l'invention des divers instruments optiques comme le télescope ou encore la lunette astronomique.
Cette carte est la première carte de la Lune et fut éditée bien après sa mort.
Les phases de la Lune
Une phase lunaire correspond à la partie de la Lune éclairée par le soleil que nous pouvons observer depuis la Terre. Un cycle lunaire est composé de huit phases lunaires étalées sur une durée de 29,5 jours que l'on appelle lunaison.
Comme tu as sûrement dû le remarquer, l'apparence de la Lune change chaque nuit.
Elle peut apparaître pleine, demi-pleine, ressembler à un croissant ou être complètement dans l'ombre.
Ce phénomène s'explique par le fait que la Lune tourne autour de la Terre et que la Terre tourne autour du Soleil et de ce fait la Lune n'est pas toujours éclairée de la même manière par le Soleil.
Observer les phases lunaires est très utile car elles permettent aux Hommes à se repérer dans le temps et d'indiquer l'amplitude des marées.
AU TÉLESCOPE ET CARTOGRAPHIÉE
L’invention du télescope, à la fin du 16e siècle, en Hollande, marque une étape importante.
En effet, les observations permises grâce à cet instrument vont totalement bouleverser la conception de l’univers.
C’est la première fois que l’homme, grâce à un instrument, a pu prolonger ses perceptions de l’univers qui était jusque-là inaccessible à ses sens.
Mais cette rigueur n’empêchera pas une touche d’imagination. Il dessine une ligne en forme de cœur qui n’existe pas sur la Lune. Il retranscrit également une silhouette qui dans une certaine lumière, à un moment très court du cycle de la Lune, dessine le visage d’une femme. Cette forme s’observe encore aujourd’hui, ce qui montre que même dans une carte rigoureuse l’astronome peut faire preuve d’imagination.
4. Les trois visages de la Lune
Dans certaines croyances, elle prend un visage féminin. Elle apparaît douce et bienveillante.
Dans certaines cultures, elle est un simple outil. Elle sert à établir un calendrier.Dans certaines civilisations, elles est regardée comme l’astre des ténèbres.
Effet de lune, dit aussi «Le Sommeil d’Endymion», tableau peint par Anne Louis Girodet (1767-1824) en 1791, illustre le mieux l’aspect de La Lune bienveillante et protectrice. Il représente le mythe d’Endymion et de Séléné la déesse lunaire et fille de Zeus.
Astre changeant
Également Gardienne du temps, de nombreux peuples et civilisations utilisent les changements de la Lune pour calculer le temps.
Autre exemple, dans l’œuvre composée par Abraham Janssens (1575-1632) sobrement intitulé L’inconstance (1617) on voit une femme portant un croissant de lune et accompagnée d’un crabe également symbole d’inconstance, car il se déplace de façon irrégulière.
L’inconstance représente donc le caractère de la Lune et un trait de caractère attribué aux femmes.
Face funèbre de la Lune
Le troisième visage de la Lune est celui de l’astre des ténèbres.
La Lune possède une facette beaucoup plus sombre assimilée au mal et aux ténèbres.
4. La Lune est une personne
Dans de nombreuses cultures, la Lune joue un rôle très important, le plus souvent elle prend la forme d’un être divin.
La Lune, figure féminine
Bien que la Lune soit un astre visible aux yeux de tous, les hommes ont ressenti la nécessité de la personnifiée, le plus souvent sous les traits d’une femme.
Dans la Mythologie grecque, la Lune est personnifiée par Séléné (Diane dans la mythologie romaine), déesse de la Lune et de la chasse, sœur d’Apollon — de Mercure et de Vulcain dans la mythologie romaine.
La Lune, figure masculine
La Lune est aussi incarnée dans des figures masculines.
Khonsou qui signifie « voyageur » , est aussi un dieu Lunaire égyptien très ancien (Ancien Empire). Il est d’abord représenté avec une tête de faucon portant un disque lunaire, ou d’un crocodile à tête de faucon. Il est représenté, à partir du Nouvel Empire, en jeune homme momiforme coiffé d’une tresse sur le côté,. Il porte le disque lunaire sur un croissant de lune. Il peut se renouveler comme la Lune. Il est considéré comme un dieu guérisseur.
La lune dans les Croyances ancestrale d’Afrique centrale
En Afrique, et particulièrement en Afrique centrale, au Congo-Kinshasa (République Démocratique du Congo), la Lune est présente dans les croyances ancestrales. Elle est l’astre par excellence chéri par de nombreuses ethnies.
D’autres récits, connus notamment chez les Luba centraux et méridionaux, mettent plutôt en avant le caractère bénéfique de Kwezi (la Lune) et son conflit avec Dyuba (le Soleil). Lors d’une dispute opposant les deux astres, pour sujet la supériorité de l’un sur l’autre, Dieu jugea et donna raison à la Lune. Astre nourricier, elle amène la pluie et favorise la fertilité et la fécondité des hommes, des bêtes et des plantes.
Le Soleil fut destitué au rang de vulgaire lumière ce qui le rendit furieux et jeta alors de la boue au visage de la Lune qui depuis émet une lueur plus pâle que celle du soleil.
Chez les Luba la réapparition de la pleine lune était considérée comme un jour de fête et donnait lieu à des cérémonies ainsi qu’à des rites.
À cette occasion, les Luba se recouvraient le visage de kaolin (mpemba), dont la couleur blanche renvoie à la lune et au monde des morts.
Ces rites visaient à attirer la bienveillance des esprits familiaux pour leur demander de protéger leurs descendants.
Durant les rites, les Luba arboraient des grands masques appelés souvent kifwebé, de forme circulaire, qui avaient pour fonction de neutraliser la magie noire et de démasquer les sorciers présents dans les villages.
5. Une invitation à la beauté
Objet d’inspiration pour de nombreux artistes, La Lune leur permet d’offrir une expérience plus intime à leur public, à travers l’art.
La Lune représente toute l’histoire de l’humanité et appartient à tous les peuples. Elle est l’objet de nombreuses croyances, légendes et superstitions à travers l’histoire. Comprendre la Lune c’est aussi comprendre l’histoire de nombreuses civilisations.
Selon les cultures, elle est perçue soit comme une divinité, une gardienne protectrice des hommes, un outil pour établir le calendrier ou simple satellite, fille de la terre.
La Lune est à la fois proche et en même temps lointaine des hommes, elle ne cesse de fasciner par son côté mystérieux.
Au fil du temps, les moyens d’observation se sont modernisés et ont permis d’étudier la Lune de plus près et de manière plus scientifique. Même si aujourd’hui la majorité des civilisations ne perçoivent plus la Lune comme une entité divine, elle ne cesse de nous étonner et de nous émerveiller.
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