S’il reste fidèle au « réalisme de conception » qu’il définit comme celui de la ligne, de la forme et de la couleur, Léger semble aussi attentif aux recherches plastiques des Surréalistes.
Ami de Man Ray et de Duchamp, il retrouve, lors de son exil aux États-Unis, Masson, Tanguy, Matta, Breton, Ernst et affiche son amitié avec le milieu surréaliste, notamment lors de l’exposition « Artists in Exils » en mars 1942 à la galerie Pierre Matisse de New York. Un regard approfondi sur l’oeuvre de Léger permet de dégager de grands axes qui semblent pouvoir être rapprochés de certains préceptes caractéristiques du surréalisme.
L'exposition que le musée des beaux- arts de Nantes et le musée national Fernand Léger à Biot présentent entend explorer les rapports d e l' œuvre de Léger avec les préceptes d'un mouvement qui, à première vue, semblent lui être bien étrangers. L'exposition « Fernand Léger : reconstruire le réel » se propose de mettre en évidence les similitudes entre des mondes qui semblent très éloignés mais qui, étant contemporains, peuvent tout de même présenter certaines connivences.
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais,
les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et le
musée des beaux-arts de Nantes (où elle y sera ensuite présentée du 20 juin au 22 septembre 2014)